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Diagnostic environnemental Des référentiels bas carbone pour situer son élevage laitier

Les élevages laitiers donnant la part belle à l'herbe ont, en moyenne, une meilleure empreinte carbone nette de leur lait.

La compilation des résultats des 8 324 élevages laitiers ayant bénéficié d’un diagnostic environnemental CAP’2ER entre 2013 et 2021 a donné naissance à 17 fiches références. Librement accessibles, elles permettent aux éleveurs audités de se comparer à leurs voisins ou aux producteurs ayant opté pour des stratégies similaires.

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« À travers la démarche Ferme Laitière Bas Carbone, les élevages bovins laitiers se sont impliqués dans le plan carbone de la production laitière française avec l’objectif de réduire de 20 % l’empreinte carbone de leur lait entre 2015 et 2025. Pour ce faire, un diagnostic environnemental a été réalisé par différents partenaires entre 2013 et 2021 grâce à l’outil CAP’2ER », résume l’Institut de l’élevage (Idele). En février 2023, 17 fiches présentant les résultats techniques et environnementaux moyens des 8 324 élevages audités, selon leur localisation ou leur typologie ont été mises en ligne sur le site de l’Idele :

L’objectif est de permettre aux éleveurs impliqués de comparer leur bilan CAP’2ER à ceux d’une population similaire.

Un cas type à l’échelle nationale

La fiche nationale recense les résultats d’une exploitation moyenne de 114 UGB bovin lait sur une SAU de 120 hectares et encadrée par 2,13 UMO. Les quelque 8 000 élevages étudiés émettent en moyenne 1,01 kg de gaz à effet de serre en équivalent CO2 par litre de lait produit. Une fois le stockage du carbone soustrait, l’empreinte carbone nette moyenne des élevages français s’élève à 0,86 kg eq. CO2/litre. 

Les élevages en agriculture biologique caracolent en tête, avec une empreinte moyenne de 0,67 kg eq. CO2/litre. Un avantage qui s’explique notamment par une capacité de stockage du carbone plus élevée grâce aux prairies et aux haies. Plus de 80 % de l’assolement de ces exploitations est dédié aux prairies temporaires et permanentes, contre 50 % à l’échelle nationale.

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